Programme de Françoise de PANAFIEU : la gouvernance de Paris

Premier constat pour Françoise de PANAFIEU : les vingt Mairies d’arrondissements n’ont pas assez d’influence sur les politiques parisiennes.

En effet, depuis la loi PML de 1982, c’est le Conseil de Paris qui gouverne réellement la ville, sous la direction du Maire. Il vote ainsi l’intégralité des dépenses et gère le budget et les impôts municipaux. Les maires d’arrondissements, eux, ne peuvent que lui soumettre des projets.

Pour y remédier, Françoise de PANAFIEU propose de décentraliser davantage certains services de la ville, tels que la propreté, le logement ou l’urbanisme. Elle veut aussi garantir, via des contrats d’objectifs, un réel transfert de la gestion des personnels associés à ces services.

Parce qu’elle considère également que le droit d’expression des citoyens parisiens est insuffisant, Françoise de PANAFIEU s’engage à instituer une procédure de « référendum local ». Cette pratique, nettement plus transparente que les enquêtes d’utilité publiques ou les débats de quartiers, permettra de mieux prendre en compte les avis et préoccupations des parisiens.

En termes de représentation, la candidate de l’UMP propose un autre changement majeur : l’élection du Maire de Paris au suffrage universel direct. Estimant que dans une ville de dimension mondiale comme Paris, le Maire a une importance capitale, Françoise de PANAFIEU souhaite demander une modification législative pour permettre aux parisiens de s’exprimer directement sur le nom de la personne qui détiendra le pouvoir exécutif de la ville.

Enfin, pour renforcer les droits de l’opposition municipale, la candidate de l’UMP promet, si elle est élu, d’accorder « un vrai contrepouvoir constructif » à l’opposition. A l’instar de ce que Nicolas SARKOZY a mis en place à l’Assemblée Nationale, elle réservera ainsi à l’opposition la présidence d’un certain nombre de commissions.

Posté par : Louis BAPTISTE

Comments

[maxlamenace]

Bonjour.
Je vais essayer de donner mon avis point par point:

* Décentraliser:
Oui car cela peut permettre de "protéger" l'arrondissement qui n'est pas dans la majorité du conseil municipal (après tout, il faut respecter la démocratie locale!). Attention cependant car il faut conserver une certaine harmonie et cohérence dans la politique globale de gestion de la ville.

* Référendum local: Oui à 100%! De toute façon, c'est le seul moyen constitutionnel et légal à mon sens. Le reste n'est que sondage d'opinion et/ou poudre aux yeux.

* Suffrage universel direct pour le maire: oui, c'est une idée intéressante.

* Ouverture: elle est nécessaire, d'autant plus que l'extension au "grand Paris" impose un dialogue réaliste et constructif (dans l'intérêt de tous) avec des majorités municipales de tout bord.

Globalement: si les projets majeurs sont validés par les citoyens via un référendum, le travail en commun au delà des clivages politiques s'établira de lui même. Cela me semble une évidence démocratique (oui je rêve un peu, mais...)